• Risques spécifiques de la pratique physique chez les personnes âgées

    Paillard T.
    Rev Med Liege 2015, 70(1),22-26

    Résumé : L’objectif de cet article consiste à présenter les risques spécifiques de la pratique physique chez la personne âgée. Ces risques concernent principalement la perte de l’ intégrité physique et l’affaiblissement de la capacité de régulation métabolique. Le risque d’atteinte de l’intégrité physique (blessures, traumatismes) lié à la pratique régulière n’est globalement pas plus important chez la personne âgée que chez la personne jeune. Le choix d’une activité physique adaptée à ses capacités physiques et cognitives et une conduite de pratique raisonnée limitent grandement ces dangers. Lorsque l’activité est adaptée, le nombre d’accidents par rapport au nombre de pratiquants serait effectivement très faible. Par ailleurs, la participation à un programme d’éducation à la prévention liée à la pratique physique réduit notablement le risque d’accidents, de traumatismes et de blessures (et, donc, de chutes) dans le cadre d’une pratique ultérieure. Quant aux risques métaboliques, les contractions musculaires isométriques d’une durée supérieure à 6 secondes, réalisées à une intensité supérieure à 50% de la force maximale demeurent inappropriées. L’activité physique réalisée en ambiances thermiques extrêmes (0-5°< et > 25-30°) devrait être évitée. L’hydratation anticipée devrait être pratiquée abondamment, c-à-d bien avant la sensation de soif.

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