• Interactions de la génétique et de l’environnement sur le développement de la polyarthrite rhumatoïde

    Malaise O. , von Frenckell C. , Malaise M.G.
    Rev Med Liege 2012, 67(5-6),305-313

    Résumé : La polyarthrite rhumatoïde (PR ) passe, de plus en plus, du statut de maladie à celui de syndrome avec une influence génétique, hormonale et environnementale qui remet en question son unicité. Des progrès récents ont identifié un contexte génétique basé sur la présence de l’épitope partagé et de PTPN22. Ces loci sont associés à la présence d’anticorps anti-peptides citrullinés (ACPA ), marqueurs de l’affection, et du facteur rhumatoïde IgM (FR-IgM), identifiant la forme classique dite «séro-positive». La grossesse est classiquement connue comme une période qui s’accompagne d’une rémission – temporaire – de la PR. Les recherches épidémiologiques ont montré l’influence favorable de la prise d’une contraception orale, de la multiparité et d’un traitement hormonal substitutif, sinon sur l’incidence de l’affection, du moins, sur la sévérité de son évolution. Le tabac est le premier facteur d’environnement à être fortement associé à l’éclosion de la PR, lié à la fois à la présence de l’épitope partagé et des ACPA . Le tabagisme n’est pas associé aux formes sans ACPA et sans FR-IgM. Le microbiote intestinal représente un nouveau sujet d’étude qui nous permettra de mieux comprendre les particularités et l’évolution du syndrome PR.

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