• Les anticorps monoclonaux en transplantation rénale

    Bonvoisin C. , Weekers L. , Grosch S. , Krzesinski J.M.
    Rev Med Liege 2009, 64(5-6),287-292

    Résumé : L’immunosuppression nécessaire lors d’une transplantation rénale, traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale, s’est considérablement renforcée au cours de ces dernières années par la commercialisation de nouvelles molécules très actives et la fabrication d’anticorps (Ac) monoclonaux à cible spécifique. Les Ac monoclonaux dirigés contre les récepteurs de l’interleukine 2, basiliximab ou daclizumab, ont démontré, à la fois, une facilité d’utilisation grâce à leur excellent profil de tolérance et leur efficacité par réduction de l’incidence de rejet aigu. Malheureusement, la survenue de retard de reprise de fonction rénale, la survie du greffon et du patient à 12 mois ne sont pas modifiées par cette stratégie. Leur utilisation pourrait, cependant, limiter le recours aux corticoïdes ou même aux inhibiteurs des calcineurines, molécules entraînant des conséquences plutôt délétères au long cours tant sur le greffon que chez le patient greffé. L’alemtuzumab, autre Ac, dirigé contre une glycoprotéine membranaire CD52 permet aussi non seulement une réduction de l’incidence des rejets aigus, mais également de l’immunosuppression à long terme. D’autres Ac en relation avec des molécules d’adhésion ou des voies de co-stimulation ne sont qu’à leur balbutiement et demandent de plus amples études.

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