Résumé : Les patients ayant présenté un infarctus du myocarde ont un risque accru de complications cardiovasculaires et de décès. Ils doivent faire l’objet d’une prévention secondaire agressive qui comporte d’une part la correction stricte des facteurs de risque cardiovasculaire, et d’autre part, l’administration de médicaments réduisant la morbidité et la mortalité. Il s’agit essentiellement de l’aspirine, des statines, des bêta-bloquants et des IEC. Selon les cas, le clopidogrel, les anticoagulants oraux ou encore les fibrates peuvent être indiqués. Par contre, certaines substances précédemment jugées prometteuses se sont révélées décevantes lors d’études contrôlées : il s’agit notamment des antioxydants, de l’acide folique et des vitamines B. Enfin, les mesures hygiéno-diététiques ne doivent pas être négligées, elles sont au moins aussi efficaces en termes de survie que la plupart des médicaments.