• Mise au point d’une hyperferritinémie

    Delwaide J. , Giet D. , Lamproye A. , Belaïche J.
    Rev Med Liege 2006, 61(5-6),329-333

    Résumé : La présence d’une hyperferritinémie et d’un coefficient de saturation de la transferrine élevés doit entraîner la recherche d’une hémochromatose par une analyse génétique (recherche de mutations au niveau du gène HFE). Il s’agit en effet d’une affection dont la prévalence est importante en Europe du Nord. Fréquemment néanmoins, l’hyperferritinémie n’est pas liée à une hémochromatose. Le diagnostic différentiel doit évoquer essentiellement la possibilité d’une anémie hémolytique, d’une affection inflammatoire chronique, d’une hépatopathie B, C ou alcoolique, ou d’une stéatose non alcoolique. Lorsque ces étiologies sont éliminées et qu’il existe une surcharge hépatique en fer démontrée, la possibilité que celle-ci soit d’origine génétique mais non liée au gène HFE doit être envisagée.

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