• Le monoxyde d’azote exhalé : un nouveau biomarqueur des pathologies respiratoires

    Heinen V , Claeys M , Louis R
    Rev Med Liege 2006, 61(1),37-42

    Résumé : Un intérêt croissant existe pour les biomarqueurs exhalés. Nous revoyons ici la littérature concernant la mesure du monoxyde d’azote exhalé (eNO). Les taux élevés de NO dans l’asthme et d’autres pathologies respiratoires ont mené à la réalisation d’un grand nombre d’études examinant eNO comme un marqueur de l’inflammation des voies respiratoires. Il s’agit d’une technique facile à réaliser, non invasive et reproductible. La mesure est actuellement standardisée. La valeur moyenne de eNO en région liégeoise chez le sujet sain est 21 ±11.7 ppb. Il est modifié dans de nombreuses pathologies respiratoires. Son intérêt dans le diagnostic et le suivi de l’asthme est actuellement démontré. Le traitement par corticoïdes diminue le taux de NO exhalé dans l’asthme. Une élévation de eNO est susceptible de dépister une future exacerbation. eNO est aussi utile pour le diagnostic de la mucoviscidose et de la dyskinésie ciliaire primitive.

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