• Mucormycose et diabete: a propos de trois cas.

    Trabelsi A , Soua A , Sriha B , Mili AF , Mokni M , Laarif M , Korbi S
    Rev Med Liege 2005, 60(5-6),545-548

    Résumé : La bactériurie asymptomatique (BA) de la personne diabétique a surtout été étudiée chez la femme, avec une prévalence de l’ordre de 7 à 13 %, soit 3 a 4 fois plus que chez les patientes non diabétiques. Un mauvais contrôle du diabète, reflété par un taux élevé d’hémoglobine A1c ou une glycosurie, n’est pas corrélé à la présence de cette BA. Celle-ci est associée à une augmentation du risque d’infection de l’arbre urinaire pour les patientes avec un diabète de type 2, mais pas de type 1. Ces infections ont tendance à être plus souvent compliquées (abcès, pyélonéphrites emphysémateuses,…) et causées par des germes potentiellement plus résistants par rapport aux patients non diabétiques. Malgré cela, un screening et un traitement systématique de la BA n’ont pas montré de diminution de la survenue de complications au long cours, telles que hypertension artérielle ou insuffisance rénale, ni même de la survenue d’épisodes infectieux symptomatiques (incluant la pyélonéphrite), ni encore de la nécessité d’hospitalisation pour ce type d’infections. Par conséquent, l’état actuel des connaissances ne recommande pas le dépistage ni le traitement systématiques de la BA chez les patients diabétiques.

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