• Diabete sucre iatrogene: l'exemple des anti-psychotiques atypiques.

    Scheen AJ , De Hert M
    Rev Med Liege 2005, 60(5-6),455-460

    Résumé : A titre d’exemple de diabète iatrogène, nous discutons la problématique de la survenue de diabète sucré chez les patients traités par antipsychotiques atypiques. Le risque de diabète paraît différent selon les molécules considérées avec, par ordre décroissant, la clozapine, l’olanzapine, la rispéridone et la quétiapine, enfin l’amisulpride, l’aripiprazole et la ziprasidone. L’analyse des cas publiés indique, en fait, l’existence de deux types de problématique : d’une part, la survenue, assez fréquente, d’une diminution de tolérance au glucose ou d’un diabète (souvent associée à un syndrome métabolique) en relation avec la prise de poids chez des sujets à risque de diabète de type 2; d’autre part, la survenue de rares cas de décompensations métaboliques aiguës avec acidocétose sévère et/ou pancréatite dont les mécanismes physiopathologiques restent encore largement inconnus. D’une façon générale, la physiopathologie semble impliquer à la fois une majoration de l’insulinorésistance et une atteinte, plus ou moins sévère, de l’insulinosécrétion. Une surveillance métabolique attentive est recommandée chez les patients sous antipsychotiques atypiques et le choix du médicament le plus approprié devrait être influencé par le profil de risque métabolique des différentes molécules et par celui des patients à traiter.

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