Résumé : Suite aux études épidémiologiques randomisées américaines (HERS, WHI), les autorités régulatoires ont estimé que l'hormonothérapie postménopausique à la dose minimale efficace devait être réservée en 1ère ligne au traitement du syndrome ménopausique pendant un temps limité au problème et, en 2ème ligne à la prévention de l'ostéoporose, si d'autres thérapeutiques non hormonales ne pouvaient être utilisées. L'observation d'un accroissement discret du risque cardiovasculaire et du risque de cancer mammaire a été évoquée pour justifier cette attitude assez stricte. Nous rapportons ici les résultats obtenus lors de l'utilisation d'une combinaison continue nouvelle (Angeliq®), associant une "demi-dose" oestrogénique (oestradiol 1mg/j) dont on attend moins de répercussions prothrombotiques qu'avec 2mg/j, avec un nouveau progestatif (drospirénone 2mg/j). Ce dernier présente une sécurité endométriale élevée ainsi que des propriétés antialdostéroniques originales, diminuant les effets secondaires liés à la rétention hydrique, et présentant un effet cardioprotecteur potentiel, ainsi que des propriétés antiandrogéniques, importantes sur le plan métabolique et clinique. Angeliq® constitue dès lors une solution thérapeutique nouvelle, apparaissant bien en rapport avec les lignes de conduite réactualisées relatives à l'hormonothérapie substitutive.